Aux frontières

Alors que la tombé de la nuit arrivait à grands pas, Keiko se demandait elle aussi ce qui causait cette lumière d'un blanc pur autour d'Onyx. Elle se demandait si lui aussi voyait l'aura. Prenant son courage à deux mains, elle s'avança vers son Roi.
- Désolé de vous interrompe, Hadrian, mais pourrais-je vous emprunter Onyx quelques instants? demanda la jeune femme avec courtoisie.

Une fois seule avec son monarque, elle lui dit:
- Vois-tu cette aura qui n'arrête pas de m'éblouir? Vois-tu la lumière si forte que tu en as du mal à te concentrer?

[Juste pour vous avertir, désormais, je vais parler au « Je » pour Anastazia. Cela me donne plus d’inspiration et comme sa je pourrais écrire des RP plus long. Parce que je trouve les miens assez court et que d’habitude ils sont plus longs. (Sur d’autres forums.)]

D’un bond habile, je sautai en bas de la colline et atterrit sur mes pieds avec grâces comme un félin. Je n’avais pas aimée les pensées d’Onyx. Comment pouvait-il dire de telles choses sur quelqu’un qui connaissais à peine ? En plus de sa, lui et Keiko me cassais les oreilles avec leurs pensées, ils me donnaient une de ces migraines. J’essayais de me concentrer sur quelque chose d’autre. Mais c’était si intense. J’avais juste envie de me retourner vers eux et de leur crier : VOUS ÊTES EN AMOUR ! Mais je ne le fis pas même si j’en n’avais vraiment envie. Mais aussi, j’aurais voulue me retourner et changer le sujet entre les deux. Parce que si il ne l’aimait pas elle allait avoir le cœur briser ou vice-versa. De toute façon, je ne pourrais supporter de voir un des deux avoir le cœur briser. Je savais a quel point cela faisais mal, oh oui je le savais j’étais même la mieux placer à dire comment on souffre.

Soudain, mon mal de tête disparue, comme par magie. Je regardai a côté de moi et vit Hadrian. Je poussai un soulagement. C’est pensées était tellement douce, quelles ne me causais pas la migraine. Mais même si cela me procurai un soulagement, je m’éloignai de lui par peur que lui aussi aille le même don que moi et qu’il lise toute mes pensées. J’étais rendue en avant de tout le monde toute seul, perdue encore dans mes pensées. Je me repassai soudain les évènements qui c’était passer quand Farrell était la. A chaque fois qu’il était apparut, j’avais sentie en moi comme de la confiance envers lui, que je pouvais tout lui dire et qu’il n’allait pas me trahir comme plusieurs l’aurais fait. Mais bientôt, ces sensations de confiance et de bien être allaient disparaître pour toujours. Parce que Onyx allais reprendre possession du corps de Farrell. A force de penser, je me causais la migraine. Mais j’avais tellement des questions aux quels je ne pouvais répondre. Je me jurai qu’en revenant j’allais aller voir quelqu’un, n’importe qui, qui pourrait répondre à toutes mes interrogations.

J’aperçue soudain un oiseau en plein vole. Je devins toute exciter, comme une gamine. Il était assez haut dans le ciel a la hauteur qu’il était, j’en pue déduire que c’était un Aigle Royal. Aucun humain aurais était capable de sauter, même avec le pouvoir de lévitation, assez haut pour l’attraper. Mais moi, j’en n’étais capable. Reculant de quelques pas, je me mis à courir jusqu'à ce que je sois rendue en-dessous de l’Aigle. Puis, je me donnais un bond et me propulsa vers le ciel. Je l’attrapai en plein vol. J’atterris au sol avec autant de grâces que lorsque j’avais sautée en bas de la colline. Je tenais l’oiseau par le cou. Il me mordait et me grafignait en lançant des cries aigue mais je ne sentais rien. Je lui tordis le cou et bue tout son sang. Lorsqu’il fut vidé de son sang, je lançais la carcasse en arrière de moi. J’essuyai du revers de ma main le filet de sang qui coula dans le coin de ma lèvre. Je me mis à chanter une berceuse que mon frère me chanta quand je ne me sentais pas bien. Je marchais selon la chanson, je tournai sur moi-même comme une ballerine me souciant guère des personnes qui se trouvèrent en arrière moi. Ma voix douce et tendre sonna comme des notes de musique qui s’accordaient pour jouer la plus belle des mélodies.

( Sur quels autres forum es-tu, Anstazia? )
Keiko était sidéré par ce que Anastazia avait fait. Elle eut un haut le coeur lorsqu'elle vida de son sang un pauvre aigle royal. Elle eut soudain très peur pour son Familier. Ah! Comme elle avait pensé à Espoir, celle-ci arriva accompagné d'un doux vent.
- Heu... Anastazia, tu ne feras pas de mal à mon Familier, n'est-ce pas...? demanda la femme Chevalier avec une pointe de crainte dans la voix, réussissant à grand peine de détacher son regard d'Onyx.

L'intervention d'Anastazia avait tombé juste au bon moment. Onyx avait naturellement resté bouche bée en enten dant la question de Keiko. Oui bien sûr, il la voyait cette lumière ! Et même qu'il la voyait vraiment bien ! Et selon ce que la femme chevalier lui avait dit, elle aussi, elle voyait cette lumière. Mais alors, qu'est-ce que ça signifiait ??!!

Le roi apperçut du coin de l'oeil, l'arrivée d'Espoir. Il se détendit et admira la prestance de la jument. Celle-ci s'avança vers son maître, avec grâce. Onyx plissa les yeux en remarquant que la jument réussissait à marcher vers Keiko sans être aveuglé. Habituellement, les animaux ressentaient les choses étranges non ?

Le roi secoua la tête, complètement perplexe. Un mal lui martelait le crâne. Farrell essayait évidement de revenir.

« Qu'il reste à pourrir dans son corps, ce fils de paysan ! se frustra-t-il»

Onyx observa l'horizon, où le soleil commençait peu à peu à se coucher. À ce rythme, ils devront bientôt faire une halte...

[ Ouhh la, en voilà une question. x'D Je suis inscrite sur B E A U C O U P de forums . ]

Je continuai de chanter faisais des pirouettes par-ci et par-là. Je voyais que l’on se rapprochait de notre but mais bizarrement plus que l’on avançait plus que je ralentissais. Boff… Je n’avais rien à perdre moi. Je me retournai fréquemment pour regarder Keiko et Onyx.

*Ah ! Anastazia mais arrête de les regarder comme sa. Des chances qu’ils pensent que tu es jalouse !*

Ma chanson était finie mais je continuai quand même de danser en marchant. J’avais fini par oublier leurs pensées et à penser a autre chose mais il fallut que Keiko me parle.

« Heu... Anastazia, tu ne feras pas de mal à mon Familier, n'est-ce pas...? »

Arrêtant de ‘danser’ je me retournai ver elle. Un familier ? De ou qu’elle sortait elle avec son familier ? Et aussi c’était quoi un familier ? Un sourcil relevé je la regardai comme si elle était folle. OK, je sais c’est peut-être impolie mais là ! Une délicieuse odeur me montant soudain dans les narines. Moins délicieuse que celle des humains mais quand même délicieuse. Je regardai en arrière de Keiko et Onyx et vit cette magnifique jument qui venait vers nous. Jambes fléchies, j’attendais l’approche de l’animal.

*Que le jeu commence*

Lorsque la jument fut à proximité de Keiko, a la place de sauter dessus je me relevai et regardai Keiko dans les yeux.

- QUOI !? Ton familier c’est sa !?

Je me renfrognai.

- Les animaux sont de la nourriture non des amis… maugréai-je.

Je tressaillis. J’avais entendue les pensées d’Onyx. Je me retournai tranquillement vers lui avec un sourire démoniaque aux lèvres.

- Il va bientôt faire nuit, chantai-je.

Keiko se refrogna quand Anastazia dit une insulte à propo d'Espoir.
- Ça comme tu dis, est l'amie la plus fidèle que j'ai eu. Tu n'as aucun droit de dire des choses comme cela à mon Familier! défendit la jeune femme.

Elle était rouge de colère.

Mon dieu, il lui fallait rien pour être en colère à celle-là ! Je levai mes yeux au ciel. Pourquoi les humains étaient-ils aussi attacher aux animaux ?

- Désoler… Je ne voulais pas te vexer. C’est juste que pour moi, les animaux sont mon régime alimentaire.

Souhaitons qu’elle se calme. Je n’avais pas le gout d’avoir une dispute ce soir. Je me retournai et marchai un peu plus loin. Je disparue et revint avec un tronc d’arbre que je déposai par terre. Je m’assis dessus et fit apparaitre une bouteille de vin dans ma main. C’était la seul chose humaine que je buvais. Je n’invitai personne à me rejoindre, à la place je pris une grande gorgée de vin. Ils pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient. S’ils voulaient continuer à avancer bah qu’ils y aillent moi, j’en n’avais marre. Je jouais avec la bouteille la faisais tournoyer dans mes mains. Cela était rare que je buvais mais là j’en n’avais vraiment besoin. Ils me rendaient dépressive ! Je débarquai du tronc et me couchai sur le dos par terre prenant une deuxième gorgée. J’admirai le ciel toute en buvant. Je vidai la bouteille un quelques minutes et m’en fit apparaitre une autre.

Onyx resta un instant immobile, ne voulant aucunement se mêler de cette chicane de gamines. Il remarqua qu'Anastazia avait formellement pris la décision de s'arrêter. Onyx soupira : décidément, le voyage sera long.

Il fit signe à Hadrian à l'arrière de venir les rejoindre et ne fit que sourire timidement à Keiko. Puis, il marcha vers Anastazia. D'un claquement de doigt, un feu prit naissance car les nuits au désert n'avaient rien de chaudes. Ensuite, il fit matérialiser des couvertures et de la nourriture, empruntées aus royaumes voisins. Il s'installa finalement près du tronc d'arbre, en étendant nonchalemment ses jambes. Il tendit le bras, et prit la bouteille de vin des mains d'Anastazia.

- Depuis quand on boit sans m'inviter ? ironisa-t-il.

Il prit une grande gorgée.

L'excuse d'Anastazia convaincu Keiko. Elle répondit au sourire d'Onyx en lui faisant un signe de la main. Finalement, prenant son courage, elle s'avança et s'assit à côté du renégat.
- Merci bien pour ces couvertures et cette nourriture! dit la femme Chevalier avec une voix d'une timidité rare pour elle.

J’étais tranquille, coucher à ma place encore entraine de regarder le ciel qui devenait de plus en plus sombre. J’avais hâte que la nuit tombe. J’étais tellement absorber par le ciel que je me rendis même pas conte que Onyx m’avais prit ma bouteille de vin. Lorsque je voulus prendre une autre gorgée je me rendis conte que mes mains était vide ! Je me retournai tranquillement et vit que c’était Onyx qui l’avais

- Merci de demander !

Je m’en fis apparaitre une autre.

« Merci bien pour ces couvertures et cette nourriture! »

Keiko venais d’arriver. Je me mis a toussée discrètement. Comme que je voyais qu’ils ne captaient pas mon message, j’arrêtai. Je les regardais attendant qu’il se passe quelque chose mais rien. Je me mis devant Onyx et le regardai dans les yeux tête penchée sur le côté.

- Et si on n’allait discuter, entre amis, tout seul ?

Je ne le laissais pas répondre et l’amenai déjà plus loin. Rendue assez loin pour que personne attendre notre discussion, je me plantai devant lui. Je lui pris la bouteille de vin pour empêcher qu’il évite ma question en prenant une gorgée.

-Dite, vous l’aimer ?

Keiko eu un sourire discret lorsque Anastazia posa la question à Onyx. Elle avait beau ne pas le vouloir, elle avait lu les pensées de la "jeune" femme. Elle attendit que le Roi réponde.

Onyx vint pour parler mais aucun mot ne sortit. La question l’avait pris au dépourvu. Il jeta un coup d’oeil sur le côté puis expira bruyamment.

- Bon ça va, vous voulez la vérité, vous allez l’avoir...

Le roi secoua la tête, surpassé par ses propres paroles.

- Je l’avoue, je vois une espèce de lumière autour de Keiko. Rien de plus ! Ça m’intrigue, voilà tout ! Ce n’est parce qu’on voit une personne briller de manière étrange et qu’on est le seul à la voir qu’on... Ressent quelque chose pour l’autre. On ne peut pas aimer une personne en claquant des doigts. Mais arrêtez donc de m’embêter avec vos questions ! Ça.... M’énerve, oui vous m’énervez !

Il se croisa les bras et se renfrogna comme un gamin. Bon, il devait l’avouer, il s’était peut-être un peu trop emporter. Rien que tout petit peu... Bref, il ignorait pourquoi mais cette intervention l’avait tout chamboulé. Keiko et lui ? ......

J’étais piquée au vif. Je ne lui avais posée qu’une seule question et il piquait une crise en disant que je l’énervais ! Alors sa, s’en n’était trop. Je m’approchai et appuyai fortement mon index sur sa poitrine.

- Se n’ai pas de MA faute si on ma dit que quand on voyait cette genre de lumière alentour de quelqu’un cela voulait dire qu’elle ou qu’il était notre âme sœur !

J’avais élevée la voix. Mes yeux avaient commencé à noircir et une étincelle féroce avait commencée à apparaitre. Je commençais à trembler. Je fermai les yeux essayant de me contrôler. Puis, je les ouvris de nouveau.

- Je fais des efforts surnaturels pour ne pas vous tuer et pour obéir à vos ordres et vous dite que JE vous énerve !? En plus, vous agissez comme un gamin. J’ai de la difficulté à croire que vous avez 500 ans.

Je voulais le rendre furieux. Il m’avait bien rendu furieuse lui ! Puis me rappelant un détail je le frappai assez fort. Même un peu trop fort…

- Sa, c’est pour avoir dit que je vous énervais !

Réfléchissant un peu, je le refrappai de la même force.

- Et sa, pour avoir dit que je vous embêtais avec mes questions quand je vous en n’ai juste posée UNE !

Un sourire satisfait sur mes lèvres, je me croisai les bras. Je me souvins que j’avais les deux bouteilles de vin. Elles étaient rendues dans une de mes mains. Je les regardai puis regarda Onyx. J’en pris une et la mit dans mon autre main. Je ne fermai que le poing, sans forcer, et elle explosa. Je laissais tomber le reste de la bouteille sur le sol.

- Et sa… Parce j’en n’avais envie.

Cette fois-ci, un grand sourire était affiché sur mes lèvres.

Onyx lui lança un regard noir, son oeil gauche commençant à adopter une couleur des plus étranges. Il replaça sèchement le collet de son veston de cuir, l'amour-propre blessé au plus profond. Il empoigna brusquement Anastazia par le collet et fixa son regard dans le tien.

- Ne. me. frapper. plus. jamais, articula-t-il entre ses dents, bouillonnant de colère.

Il relâcha l'emprise qu'il avait sur la jeune femme puis, hors-de-lui, il se dématérialisa.

Keiko était stupéfaite. bon, c'était vrai que Onyx n'était pas reconnu pour sa patience et son contrôle de soi, mais là! Elle voulu s'interposer mais son âme soeur avait disparu. Elle s'approcha craintivement d'Anastazia.
- Tout va bien? Il ne t'a pas fait mal j'espère...? demanda-t-elle.

C’était fini, il venait de signer sa mort. Il avait bien fait de partir sinon je croie que je le tuais sur place ! Je restais planter là a ma place envahit par la colère. Je ne sais même pas si je respirais. Mes lèvres étaient retroussées sur mes dents. Un grognement sourd sortie de ma gorge.

« Tout va bien? Il ne t'a pas fait mal j'espère...? »

Reprenant contrôle de moi je me retournais vers Keiko. Je pris une grande inspiration. Je restais quelques minutes en silence.

- Non, lui répondis-je.

Je regardais le sol. Après mûr réflexions, je levais la tête vers Keiko. Les couleurs autour de moi changeait pour du violet et du bleu foncé. Cela voulais dire qu’il faisait nuit.

- Je vais rester avec vous pour la nuit. Je surveillerais les alentours pour qu’aucun animal n’attaque comme que je n’ai pas besoin de dormir. Lorsque le soleil se lèvera, je partirais. Alors, a votre réveille ne me chercher pas.

Cela dit, je me retournais et marchais vers le campement.

Keiko lui prit doucement le bras pour l'empêcher de partir.
- Ne part pas. Tu es la bienvenue ici, et même après ce qui s'est passé, tu seras toujours mon amie! s'obstina gentiment la jeune fille.

Alors là, Hadrian était vraiment coincé entre deux clans... Soit il allait voir son ami Onyx pour le supporter, comme il le faisait depuis 500 ans ou il allait prêter main forte à Keiko pour convaincre Anastazia de rester parmi l'équipage. Parce que, après tout, il savais parfaitement que ce n'était pas par hasard qu'Onyx l'avait choisi pour porter l'arme de Danalieth...

Tranquilement il s'approcha de l'endroit ou il se trouvait. Onyx était vraiment très orgueilleux et il le savait. C'est une main rassurante qu'il posa sur son épaule. Alors, essayant de détendre l'atmosphère il dit d'un ton de voix humoristique

-Ahhhhh!! Ne t'avais-je pas prévenu que ta manie de boire du vin te menait trop loin?!

(euh... j'étais dématérialisé, Hadrian, mais bon on va dire que j'ai rien fait...)

Onyx releva les yeux vers son grand ami, le regard menaçant. Il n'avait pas du tout envie qu'on se moque de ses habitudes. Mais tout de même, Hadrian avait raison au fond...

Onyx soupira.

- Je vais marcher. Je reviendrai quand le jour se levera.

Puis, il s'éloigna, la tête basse.

De mon côté, je continuais à avancer jusqu'à ce que Keiko m’intercepte.

« Ne part pas. Tu es la bienvenue ici, et même après ce qui s'est passé, tu seras toujours mon amie! »

Je m’arrêtais net. Cette phrase ; Tu seras toujours mon amie! Ces dernier mots ; Toujours mon amie! Ce mot ; Amie. Non… je secouais la tête essayant de faire partir ce mot de ma tête. Non, je ne pouvais pas être amie avec des humains. Je ne pouvais pas m’attacher à eux. Je ne savais pas quoi répondre. Aucun humain appart elle m’avait considérer comme une amie.

- Tu devrais aller te coucher, il est tard.

Je n’avais rien trouvée d’autre. Lorsque je fus rendue devant le campement, j’allais me placer à une place ou j’aurais une bonne vision pour voir si un animal attaquait. Je n’avais pas vraiment besoin de ma vision pour capter un animal, mon odorat et mon ouï faisais l’affaire. Mais je voulais aussi être à l’ écart, être toute seule… J’étais debout, le vent me fouettait le visage en faisant agiter mes cheveux. Ma peau brillait de milles feux à cause des reflets de la lune. Mes yeux reprirent peu à peu leur couleur miel. Les paroles de Keiko m’avaient vraiment touchée. Je restais donc là, à ma place, comme une statue à réfléchir a tout ce qui venais de ce passé.

Attristé par la réaction d'Anastazia envers ce qu'elle avait dit, Keiko prit sa couverture et grâce au feu magique, se fit une tasse de thé. La chaleur de la boisson lui fit du bien. Malgré elle, la tristesse passait à travers ses traits. S'emmitouflant dans sa couverture, elle regarda au loin sans raison précise, attendant la fatigue. Sauf qu'elle ne vint pas. Elle se retourna et vrilla Anastazia de ses prunelles d'un bleu pur.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 25/12/2008

J’étais parti dans ma peau de loup. Ou exactement ? Je n’en sais rien. Mais je courais toujours tout droit. Le paysage défilait à une vitesse incroyable à côté de moi. J’aimais cette sensation de liberté. Je m’arrêtais quelques temps pour manger, me reposer. Des fois des meurtres par-ci et d’autres par-là. A force de toujours courir ainsi, je me retrouvais bientôt aux frontières du Royaume de Fal. Je continuais à avancer me souciant guère ou j’étais. Quand je senti cette odeur. Oui cette étrange odeur, je l’avais déjà senti quelque part d’autre. J’avançais, maintenant, sur mes gardes. Je ne repris pas toute suite ma forme humaine. J’étais plus silencieux dans ma peau de loup.

Soudain j’aperçus une jeune femme. Elle était coucher prêt d’un feu et regardais quelque chose qui étais plus loin. Je dirigeais mon regard à l’ endroit ou la jeune femme regardait et aperçut une autre jeune femme. Elle devait surement faire la garde. Je m’approchais encore ventre à terre. Je regardais aux alentours, elles semblaient être seules. Sa serais plus facile des éliminer. Sauve si une des deux déciderait de venir de mon coter. Je décidais alors de m’essayer. Reprenant ma forme humaine, je me dirigeais, d’un pas élégant, vers les deux jeunes femmes.

Keiko perçut une énergie toute proche qu'elle ne connaissait pas. Elle fit volte face avant de se retrouver nez-à-nez avec un jeune homme, en apparence, aux cheveux rouge.
- Qui êtes-vous? demanda-t-elle, prête à faire apparaître son épée-double et demander l'aide d'Espoir si nécessaire.

J’avais sentie l’approche d’un animal. A son odeur, cela devait être un loup. Je m’étais mise en mode garde, prête à recevoir l’animal. Soudain, je ne sentie plus la présence de l’animal mais celle d’un humain. Je regardais les alentours voir si Onyx étais revenu mais je ne le vis nulle part. Je me retournais vers Keiko pour voir si elle était correcte et vis un jeune homme aux cheveux rouges qui étaient planté devant Keiko. Instantanément, je me plaçais, à une vitesse incroyable, devant Keiko en position d’attaque. Je ne comprenais pas, il y avait quelques minutes, j’avais sentie l’approche d’un loup et maintenant il y avait un jeune homme. Peut-être était-il un Loup-garou ? Je tressaillis et lâcha un grognement puissant a cette idée.

« Qui êtes-vous? » Avait demandée Keiko avant que je me place devant elle.

Quoi !? Elle voulait vraiment savoir qui il était !? Ne ressentait-elle pas l’énergie mauvaise qu’il y avait autour de lui ? En étais-je la seule à la sentir ? Je regardais le nouveau venu d’un œil mauvais.

- Recule, ordonnais-je à Keiko.

J’avais l’intention de sauter sur cet être et de le tuer. Mais bizarrement, quelque chose m’en empêchais…

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 25/12/2008

- Qui êtes-vous?

Lorsque je voulu ouvrir la bouche pour lui répondre l’autre fille venait d’arriver a une vitesse incroyable devant la première ce qui me fis faire le saut.

- Ahhh! Mais c’est quoi votre problème d’arriver a cette vitesse sans prévenir!?

Je me pinçai l’arrêt du nez en secouant la tête. Je détestais que l’on me prenne par surprise!

- Recule.

Mais c’étais quoi son problème a elle!? Je n’avais rien fait! Pas pour le moment en tout cas…

- Puis-je répondre à sa question avant que vous ne me liquider ?

Je n’attendis pas qu’elle me répondre et décida de répondre toute suite a la question.

- Je suis Luka, Luka de…

Je réfléchis quelques secondes.

- Tout simplement Luka.