Aux frontières

Onyx et ses compagnons apparurent sur un grand chemin de terre, à la frontière du royaume de Fal.

Keiko arriva avec Onyx,Anastazia et Hadrian.
- Alors, que faisons-nous maintenant? demanda Keiko.

Anastazia apparue comme les autres aux frontières du Royaume de Fal. Rendue sur place, elle échappa un crie. Elle disparue et revint quelques secondes plus tard habiller d’une longue cape noir qui cachais tout les membres de son corps avec un capuchon relier a la cape qui lui arrivais devant les yeux. Avant que quelqu’un lui pose une question comme « Pourquoi cette cape ? », Anastazia répondit toute suite ;

- Je n’aime pas vraiment le soleil.

Hadrian ne put s'empêcher de sourrire

En effet, c'est ce qu'on peut voir, dit-il à l'intention d'Anastazia, d'un ton amical.

Ensuite son regard s'attarda sur l'étendue des terres devant lui... Diable, c'était immense!!

Bon, dit-il, quelqu'un sais la direction ou il faut aller parce que, vraiment, je ne vois une indication là!!

Onyx rayonnait de bonheur. Les membres qui l'avaient accompagnés formaient une équipe d'enfer. Le désert n'avait qu'à bien se tenir...

Le roi se tourna vers son ami qui semblait incertain.

- Ne t'inquiète pas, mon cher, le Roi Onyx sait toujours où aller !

Il pointa l'horizon.

- Il faut suivre le soleil. Droit sur lui. L'Amulette de Sable se tiendrait dans un espèce de tombeau ancestrale.

Quelque chose ou quelqu'un étincela par dessus les rayons du soleil. Keiko n'en revint pas. Onyx était auréolé d'une puissante lumière d'une blancheur extrême.
- Je...

Plus aucuns mots ne voulurent sortir de la gorge de la jeune femme. Ce pourrait-il qu'elle ai enfin trouvé... Non, c'était impossible. Onyx était son frère d'arme, et de surcroît, son Roi. Mais alors pourquoi était-il entouré de cette belle lumière?
- Onyx... Vois-tu ce que je vois...? murmura Keiko, mal à l'aise.

La gorge d'Anastazia se mit à brûler comme lorsqu’elle était débutante. Elle était partie avec tout le monde sans avoir éteinte sa soif. Une bouffée de vent lui vint au visage elle en aspirant un grand coup. Ils sentaient tellement bon. Anastazia retint sa respiration pour échapper à ces odeurs si délicieuse. C’était plus fort qu’elle. Elle commença a tremblée de tous ses membres.

- Pou…Pouvons nous avancer plus vite.

Après avoir demandée sa requête, Anastazie s’effondra à genoux par terre. Elle leva la tête et son capuchon retomba vers l’arrière se qui montra sa peau blanche éclatante. Lèvres retrousser sur ses dents, elle fixa le ciel quelques minutes puis fixa tout le monde. Elle agrippa le sol sableux de ses mains.

- Je vous veux, tous.

Elle avait dit sa phrase sur un ton rauque presque épeurant. Puis, elle disparue.

Onyx fronça les sourcils et grogna de mécontement. Anastazia venait encore de s'éclipser ! Et ce, sans explication. Il se cripsa les poings et secoua la tête, exaspéré.

Puis, son regard tomba sur Keiko qui le fixait étrangement. Le roi arqua un sourcils puis l'observa, incrédule.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Il tourna la tête derrière lui pour voir si quelque chose suscitait l'attention de la femme chevalier mais rien. C'est lui qu'elle regardait.

- Quelque chose ne va pas, Keiko ?

La jeune fille était tout simplement abasourdit. Comment Onyx ne pouvait voir cette lumière?
- Tu ne vois rien...? murmura Keiko, la gorge serré.

Elle était tellement absorbé qu'elle ne vit pas Anastazia s'éclipser. Sa tête sembla lourde et tout autour tourna brusquement. Un malaise la secoua.

Onyx vit Keiko chanceler. Il s'empressa de la prendre par les épaules et de s'assurer qu'elle ne tomberait pas.

- Keiko, ça va ? s'inquieta-t-il.

Il sonda les alentours pour être sûr qu'aucune vipère n'aurait mordu la femme chevalier mais en vain. Son malaise semblait n'avoir aucune source précise. Il se tourna vers Hadrian, cherchant une quelconque réponse.

Bastien apparut devant Onyx et envoya:

-Il y a un serpent géant derrière vous majesté!

Et sans plus de façon, il fit un bon spectaculaire et sortir son épée et envoya un rayon indescandente entre les deux yeux du reptille. Mais le serpent lui fonça dessus mais, il esquiva de justesse le cout du cobra.

-Je ne vous retient pas de venir m'aider!

Hadrian soupira. On dirait que les créatures avaient toujours l'habitude d'apparaitre avec la venu de ce chevalier, Bastien.
Tout de même, il se plia à sa requête.
Ainsi, d'un rayon incandescent il pulvérisa le cobra, en le faisant entièrement flamber.

-Chavaliers!! Je crois que nous avons trouvé notre repas!! dit Hadrian d'un ton espiègle

Onyx écarquilla les yeux. En moins d'une seconde, Bastien était apparu, un serpent l'avait menacé et Hadrian avait attaqué. Le roi dirigea son regard vers la carcasse du serpent qui flambait très près de ses pieds. Il soupira de soulagement.

- Merci mon ami, dit-il sincèrement à Hadrian.

Puis, il se tourna vers Bastien.

- Toujours aussi imprévisible, mon cher, lui sourit-il.

Sans l'intervention du jeune homme, Onyx aurait sûrement été harpé par le cobra. Il lui était reconnaisant. Toutefois, il se demandait comment Bastien avait-il pu apparaître ici, aux frontières de Fal ? Il fallait avoir visité au moins une fois cette région pour se matérialiser...

Le roi se rappela du malaise de Keiko. Il pencha la tête vers son visage pour voir si elle n'était pas tombé inconsciente. Mais quelque chose le surprit...

Une lumière, tout autour de la femme Chevalier.

- Hadrian, je.... je crois qu'il y a quelque chose qui cloche... balbuta-t-il, ahuri.

Anastazia réapparue soudain un peu plus loin derrière. Elle ne portait plus sa cape. Elle portait, maintenant, un chandail noir a manche longue, des gants blancs, un pantalon noir et des bottes qui lui arrivaient aux genoux de la couleur blanche. Elle n’avait aucune arme. D’une marche féline et assurer elle s’avança vers la troupe. Elle alla se poster a coté de Hadrian.

- Pourquoi vaut-il que je manque toujours tout, soupira-t-elle.

Son regard s’attarda sur le Cobra. Elle se retourna vers Hadrian avec un sourire aux lèvres.

- Je croie que vous et moi on va bien s’entende.

Puis, elle éclata d’un rire cristallin. Son rire stoppa net. Elle regarda Onyx puis, Keiko.

- Jamais je n’aurais crue que vous deux… Pourtant j’aurais dû le savoir ! Pourquoi je ne l’ai pas vue ? Pourquoi je ne l’air pas ressentie ?

Elle posa plus ces questions pour elle-même que pour quelqu’un d’autre.

Onyx fronça les sourcils, ne comprenant rien du tout. Son regard changea brusquement d'éclat et Farrell tressaillit en appercevant le serpent au sol. Effrayé, il tira innocemment Keiko par la manche et alla se cacher derrière Hadrian et Anastazia.

- Vous avez vu ?!!! Un ... un... ssssser.... un serpent !!!!! s'exclama-t-il, le doigt pointé vers le cadavre.

Il se ferma les yeux et marmonna ses peurs, comme un enfant, en secouant la tête.

Calmement, Keiko se tourna vers Onyx. L'éclat de la lumière l'aveugla un cour instant avant qu'elle ne s'y habitue. Brusquement, la lumière se mit à faiblir. Farrell! Comme il était revenu, Onyx n'était plus là donc cela voulait dire que seul son Roi était son âme soeur.
- Il est mort, Farrell..., dit Keiko d'une voix douce.

Farrell releva la tête vers Keiko et essuya ses yeux.

- Je déteste les serpents...

Puis, il se posta à côté d'Hadrian et le regarda de toute sa prestance comme un gamin l'aurait fait lorsqu'il rencontre son idole.

- Vous êtes vraiment courageux, sire ! J'aimerais tellement être comme vous...

Il baissa tristement la tête.

Anastasia n’avait même pas remarquée que Onyx avait laissé place a Farrell tellement elle était absorber pas ses réflexions. Le regard absent, les sourcils froncés elle se mordillait la lèvre. Elle se mit à genoux le visage dans les mains.

- Non…gémit-t-elle.

Elle se releva d’un coup et commença à tourner en rond comme un chat sauvage enfermé dans une cage trop petite pour lui.

- Non, non, non ! Hurla-t-elle cette fois en secouant la tête.

Elle s’arrêta net.

- Mais c’est impossible…Co…Comment cela aurait-il pu arriver sans que je ne m’en rende conte ? Les personnes qui étaient assez proche de moi pour pouvoir faire cela ne sont que…

Elle tressaillit. Un grognement sourd sorti du fond de sa gorge.

- Vous… dit-elle d’une voix rauque.

Elle réfléchie quelques instants.

- Non, sa ne peux pas être eux…

Elle retomba soudain dans ses réflexions.

Farrell cramponna le bras d'Hadrian, puis il pointa Anastazia.

- Mais qu'est-ce qui lui arrive ??? paniqua-t-il.

Il regarda Keiko et la poussa vers la jeune femme.

- Vous, allez lui parler...

Il attendit patiemment, à côté de l'ancien roi d'argent, ce qui allait se passer, se préparant au pire.

Réalisant la panique qu’elle provoquait, Anastazia sortie de ses réflexions et se tourna vers Farrell.

- Je vais bien Farrell. Je suis juste…

Sa voix tremblait.

- Sous le choque…

Elle soupira un bon coup. Elle prit soudain un visage qui n’exprimait rien.

- En passant, je voulais te remercier de m’avoir sauvée la vie au château. Si je peux faire quelque chose, n’hésite pas à me le demander.

Elle fixa le sol.

- Peut-être se que je vais te demander est impossible. Mais je vais m’essayer.

Elle posa son regard sur Farrell.

- Pourrais-tu laisser Onyx revenir ? J’ai besoin de lui parler…

« - Pourrais-tu laisser Onyx revenir ? J’ai besoin de lui parler… »

Farrell tressaillit. Il joua nerveusement avec sa manche, de manière inconsciente. Il ouvrit plusieurs fois la bouche mais aucun mot ne voulait en sortir. Il se mordit finalement la lèvre, le regard indécis.

Ce qui le dérangeait, ce n'était pas le fait d'être capable ou non. Le rénégat faisait tant pression sur sa conscience qu'il en valait de soi qu'il pouvait le faire "revenir" comme Anastazia le disait... Ce que Farrell craignait c'était cette sensation de voir ce que notre corps fait sans pouvoir le contrôler nous-même. D'être qu'un spectateur de notre propre vie...

D'envier la force du chevalier d'antan.

Ses yeux bleux tombèrent sur Anastazia qui le regardait. Elle avait tant fait pour lui...

- Bien, répondit-il, laconique.

Il ferma les yeux, non sans avoir jeté un regard sur ses amis, et attendit. Un moment s'écoula et un sourire, impreint de malices, apparut sur les lèvres du roi. Onyx ouvrit les yeux.

- Merci bien pour cette intervention, milady, lança-t-il à Anastazia.

Il remarqua qu'il tenait le bras d'Hadrian. Sèchement, il se délogea de cette emprise et fit quelques pas pour s'éloigner, l'orgueil touché.

Anastazia avait lu dans les pensées de Farrell. Non, en effet, elle ne savait pas c’était quoi de ne pas être en possession de son corps, d’être qu’un spectateur de sa propre vie. Elle baisa soudainement la tête honteuse de la requête qu’elle avait demandée à Farrell.

« Merci bien pour cette intervention, milady »

Anastazia releva la tête vers, maintenant, Onyx. Bizarrement, elle avait pitié de Farrell.

- Mieux faut se dépêcher si vous voulez avoir le temps de vous rendre là-bas. Dit-elle d’une voix sèche en pointant du menton la direction qu’Onyx avait indiqué lorsqu’ils étaient arrivés ici.

- Comme vous pouvez le remarquer le soleil commence déjà a se coucher se qui veux dire qu’il fera bientôt nuit. Un sourire était apparut sur ses lèvres a fur et a mesure qu’elle avait dit sa phrase.

- Appart moi, personne ici, n’est en mesure de faire se parcours en pleine nuit.

Hadrian était perdu mais alors là, totalement perdu. Il avait vu son ami Onyx faire plein de choses mais jamais prendre sa mais à cause qu'il était totalement perdu ou même, qu"il avait peur... Onyx n'avait jamais peur. Hadrian ne comprenait plus. Et d'ailleurs, pourquoi l'appelaient-ils tous Farrell?

Enfin bref, l'intervention d'Anastazia lui offrit une porte de sortie alors d'un sourrire au coin des lèvres il dit:

-Alors, je suggère que nous partons maintenant, avant que la nuit ne tombe ...ou que d'autres serpents apparaissent rajouta t-il dans un chuchotement.

Keiko trouva Farrell des plus courageux. Il avait renoncé à être là afin qu'Onyx revienne. Tout à coup, l'aura revint, plus vive que jamais.

- Oui, bonne idée..., dit-elle, tentant d'échaper à l'emphase que créait la lumière sur elle.

Onyx ne voulut même pas regarder ses camarades. Il se contenta de hocher la tête et de commencer à descendre la colline qui séparait le Royaume de Fal aux abords du désert. Au passage, il donna un violent coup pied sur un de ses petits cailloux qui parsèment le sol.

Le roi ne comprenait pas le jugement de Keiko et d'Anastazia. Il avait évidemment perçu un peu de leurs pensées étant donné l'étendu de ses pouvoirs. Mais, il avait vite coupé la connection, ne voulant pas en savoir plus.

« Pourquoi prenne-t-il pitié pour cet idiot de Farrell ?? Il n'est rien hormis un corps et une cervelle de paysan ! Il ne sait rien faire. c'est un abruti, un incapable, un bon-à-rien ! Il craint sa propre ombre, l'imbécile ! Il a besoin de moi, car sans moi, il serait rien. Absolument rien ! pensa-t-il »

Onyx stoppa net ses pas. Il se retourna et regarda Hadrian.

- Marche à l'avant avec moi, lança-t-il, impassible.

Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il avait besoin de se sentir près de son grand ami. Lui seul l'avait toujours compris. Lui seul l'apaisait. Et en ce moment, Onyx avait besoin de se calmer.

Juste avant qu'il reprenne ses pas, le roi fut une autre fois ébloui en jettant un regard sur Keiko. Commençant fortement à se demander ce qui causait ça, surtout que la journée prenait fin et que le soleil n'était plus aussi rayonnant qu'il l'avait été, il reprit sa marche, les poings crispés, sérieusement énervé par tous ces contretemps qui ne cessaient d'arriver.

Justement, le voyage ne faisait que commencer...