Discussion à la Bibliothèque

Onyx guida Anastazia jusqu'à la bibliothèque. Il l'invita à prendre place sur un joli sofa de velour. Le roi fit ensuite de même sur un autre sofa en face.

À cette heure, personne n,était à la bibliothèque. Les rayons du soleil frappaient sur la vitre de la fenêtre pres d'eux. Quelques oiseaux gazouillaient, mais rien d'important.

Le roi faisait beaucoup d'efforts pour coincer Farrell au fond de son propre corps. Un mal lui ravageait la tête mais il l'ignora. La curiosité prenait le dessus.

Il fixa ses yeux bleux dans ceux de la jeune femme comme s'il essayait prématurément de percer son mystère. Quelques minutes passèrent sans qu'il n'ajoute un mot. Puis, voyant bien que seuls les paroles pourraient en dire davantage, il se lança :

- Bon, allons-y franchement. Vous êtes à peine arriver au chateau et voila que vous susciter déjà mon attention. C'est quoi votre truc ?

Son ton n'avait rien de royal. Il était simplement franc.

Durant tout le trajet, Anastazia avait trainée des pieds. Arriver dans la bibliothèque, elle alla s’assoir sur le divan que Onyx lui avait proposé. Durant quelques minutes, Onyx l’avait fixé dans les yeux comme si il voulait y trouver quelque chose. Puis, il avait prit la parole. Anastazia soupira à la question d’Onyx.

-Je n’ai pas de truc. J’intrigue tout le monde. D’abord, ma beauté après la couleur de ma peau, mon regard, la froideur de ma peau, mon caractère...

Cette fois-ci, elle poussa un énorme soupir et secoua la tête.

-Je n’y peux rien. De toute façon, vous en savez trop sur moi.

Elle avait fini sa phrase sur un ton froid et dur.

Onyx sourit. C'est tout ce qu'il voulait entendre.

- Je vous respecte, lança-t-il.

Il se cala dans son fauteuil. Il tendit la main vers une étagère. Un livre fila brusquement vers lui. Le roi l'attrapa et l'ouvrit pour le feuilleter tranquillement. Puis, lorsqu'il tomba sur la page qu'il cherchait, il s'immobilisa et leva de nouveau les yeux.

- Je dois dire qu'il est rare que je donne ma confiance à quelqu'un. Vous cachez beaucoup de choses, ça va de soi. Votre prestation lors de votre accueil m'a amplement convaincu de l'étendu de vos pouvoirs. Vous en savez un peu sur moi et vice-versa.

La griffe au bout de son doigt releva la tête, prenant attention aux paroles de son propriétaire.

- Je vous offre la possibilité de m'accompagner en tant que compagne de voyage. J'ai l'intention d'aller chercher dans le Désert, un objet qui me permettra de refusionner.

Il retourna son livre pour que la jeune femme puisse voir ce qu'y en était écrit.

- L'unique sphère de conscience. C'est une boule de verre qui permet à son procureur de guérir, effacer ou fusionner, comme dans mon cas, sa propre mémoire. Le seul hic c'est qu'elle vient avec l'Amulette de Sable. Étant donné que j'ai la griffe, je ne peux donc pas toucher cette amulette.

Il ferma le livre et regarda Anastazia.

- Si vous acceptez, je n'ai aucun problème à vous la donner.

sa phrase resta en suspense.

Keiko avait prit soin de camoufler son énergie afin que ni Onyx ni Anastazia ne la découvre. Mais elle ne put retenir un cri d'émerveillement devant le texte. Elle l'avait déja lut quelque part, mais ou...
- Onyx, pourquoi ne prenez-vous pas le temps de mieux connaître Anastazia avant de faire ce voyage. Rappellez-vous, j'ai faillit y laisser ma peau! dit durement la jeune femme.

Anastazia était contente qu’il ne lui ait pas posé d’autres questions. Lorsque le livre alla jusqu'à Onyx, Anastazia avait relevée un sourcil. Puis, il avait commencé à le feuilleter jusqu'à ce qu’il trouve ce qu’il voulait.

« Je dois dire qu'il est rare que je donne ma confiance à quelqu'un. Vous cachez beaucoup de choses, ça va de soi. Votre prestation lors de votre accueil m'a amplement convaincu de l'étendu de vos pouvoirs. Vous en savez un peu sur moi et vice-versa. »

Anastazia se mit sur ses gardes. Elle savait, du moins, ressentais qu’il allait lui demander quelque chose. Mais l’écouta quand même.

« Je vous offre la possibilité de m'accompagner en tant que compagne de voyage. J'ai l'intention d'aller chercher dans le Désert, un objet qui me permettra de refusionner. »

-Dans…Le…Le...Désert ?... Avait demandée Anastazia en se raidissant. Mais il ne lui avait pas répondu et avait enchainé ;

« L'unique sphère de conscience. C'est une boule de verre qui permet à son procureur de guérir, effacer ou fusionner, comme dans mon cas, sa propre mémoire. Le seul hic c'est qu'elle vient avec l'Amulette de Sable. Étant donné que j'ai la griffe, je ne peux donc pas toucher cette amulette. »

Anastazia oublia soudain le désert. Elle était concentrée sur « La sphère de conscience » et « l’Amulette de Sable. » Elle avait un peu entendue parler de c’est genre d’objets, mais jamais elle n’avait crue qu’ils existaient pour vrai. Soudain Onyx ferma le livre et la regarda.

« Si vous acceptez, je n'ai aucun problème à vous la donner. »

Elle pencha la tête sur le coter. Puis, un sourire se forma sur ses lèvres.

- J’accepte.

Le sourire d'Onyx s'étira. Il se retourna vers Keiko.

- Je veux vous faire remarquer, Keiko, qu'on m'a proclamé roi avant même de savoir qui j'étais réellement.

Il se leva de son fauteuil.

- Quoi qu'il en soit, Anastazia a accepté. Je lui ai laissé le choix et sa volonté a fait le reste. D'autres questions ?

Anastazia se leva d’un bond et lâcha un grognement. Puis, elle se mit à trembler de tous ses membres.

- Désoler mais j’ai besoin d’air, on étouffe ici !, Elle avait dit sa phrase sur un ton dur et sans émotions.

Elle fit le tour des deux divans et se dirigea vers la porte. Rendue dans l’encadrement, elle s’arrêta net. Elle se retourna tête baisée.

- Je…je suis désolée.

Elle se laissa glisser sur le mur jusqu'à ce qu’elle soie assit par terre.

- Elle a raison Onyx. Vous devriez y aller avec quelqu’un d’autre. Il y a des chances que j’essaye de vous liquider…Parce que je suis un monstre.

Elle avait fini sa phrase dans un murmure. Elle se recroquevilla sur elle-même.

- Un monstre, oui, c’est ce que je suis…

Le chagrin de la jeune femme était trop grand pour que Farrell reste indifférent. Malgré la force qu'exerçait Onyx sur lui, il réussit à reprendre controle de son corps. Sensible à la douleur des autres, il marcha vers Anastazia. Il s'agenouilla devant elle.

- Vous n'êtes pas un monstre. Vous êtes simplement différente, dit-il gentiment.

Il porta son regard au sol.

- De toute façon, vous êtes trop jolie pour être un monstre, ajouta-t-il pour la consoler.

- Rien de là mon intention de dire que vous êtes un monstre, Anastazia..., dit Keiko sur un ton plus doux. Je suis sincèrement désolé si je t'ai fait de la peine...

Keiko se rapprocha prudemment vers son Roi et s'assit en tailleur à côté d'Anastazia. Elle lui prit la main afin de lui faire sentir à quel point elle était désolé. Du même coup, elle lui envoya une vague d'apaisement qui la calma aussitôt.

- J'ai une idée... Et si je venais avec vous...? Comme ça, cela vous fera plus de pouvoir pour vous aider et si jamais elle redevient... Celle qu'elle à déjà été avec moi, je pourrai vous aidez..., fit la femme Chevalier avec une voix un peu inquiète.

Anastazia resta recroqueviller sur elle-même a repenser aux choses qu’elle avait faite dans le passé. Elle ne devrait pas rester ici. Elle était un danger pour tout ces gens. Elle devait partir loin, au moins, loin d’ici. Soudain Onyx vint s’agenouiller a coté d’elle essayant de la consoler. Puis, Keiko vint à son tour en s’excusant. Anastazia les regarda, les deux. Ils ne devaient pas se sentir coupable pour elle. C’est ce qu’elle était et ils n’y pouvaient rien. Son regard s’attarda soudain sur Keiko. Elle lui retira sa main.

- Tu n’a pas a d’excuser, tu n’y es pour rien.

Puis, elle regarda Onyx.

-Et vous Sir, vous avez vraiment besoin de cette sphère de conscience. Parce que vos changement d’humeur commence a me faire sérieusement peur.

Anastazia rigola.

Onyx reprit instantanément le dessus. Il se releva et tendit une main vers Anastazia.

- Prête ?

Hadrian qui évidemment avais tout écouté et ce , du début à la fin, apparu soudainement.

-He Ho!! Vous n'oubliez pas quelque chose?? MOI dit-il avec un sourrire espiègle. Non mais, depuis quand n'avons-nous pas fait de voyage entre amis? 500 ans?

Ne pouvant plus se retenir, Hadrian éclata d'un rire franc.

Anastazia prit la main d’Onyx et se leva.

- Oui, Allons-y !

Soudain, quelqu’un rentra dans la salle.

« He Ho!! Vous n'oubliez pas quelque chose?? MOI. Non mais, depuis quand n'avons-nous pas fait de voyage entre amis? 500 ans? »

Anastazia recula de quelques pas et se rapprocha d’Onyx.

- Il vient avec nous ? Lui Murmura-t-elle dans l’oreille.

Elle regarda le nouveau venu de la tête au pied.

Onyx regarda Hadrian, un sourire en coin, le regard brillant. Il ne put rester bien longtemps impassible devant le rire de son grand ami. Il s'écarta d'Anastazia et s'avança vers Hadrian. Il lui mit la main sur l'épaule.

- 500 ans, tu dis ? Ça, c'est un argument tenace pour nous accompagner, mon cher Hadrian !

Il lui sourit. D'une manière espiègle.

- 500 ans... répéta-t-il, ça fait beaucoup d'années ! Je suis sûr que pendant tout ce temps tu t'es ennuyé de moi !

Keiko était exaspéré! Non seulement Onyx ne l'écoutait pas, mais il ne lui répondait même pas!
- La moindre marque de politesse serait que tu me réponde, Onyx! siffla la jeune femme entre ses dents.

Anastazia resta à sa place incrédule. Elle regarda avec intérêt cet « Hadrian ». Soudain elle se raidit. C’était lui qui était de l’autre bord du pont lorsqu’elle l’avait faite exploser. Elle se rapprocha à petit pas de Hadrian et posa sa main sur son épaule. Puis après quelques secondes, elle recula jusqu'à être en arrière d’Onyx.

- Allez-y tout les deux ensembles, Murmura Anastazia.

- Moi et Keiko resterons au château. Si elle veut bien rester avec moi… Sinon, j’irais dans la forêt.

Elle se retourna et alla a proximité de Keiko.

L'enthousiasme d'Hadrian disparu aussi vite qu'elle était arrivé. Il était clair que c'était sa faute si cette charmante jeune fille ne voulait plus venir...
Alors, essayant de réparer son erreur

- Mais non voyons, nous ne pouvous pas effectuer ce voyage si vous n'y participez pas! Qui portera l'arme de danalieth sinon??

Anastazia pencha la tête sur le coter.

- Vous, dit-elle d’une petite voix pour répondre a sa question.

- Il y aura moins de danger si c’est vous qui porter l’arme de Danalieth…

Elle regarda Onyx Puis Hadrian. Un sourire apparut sur ses lèvres.

- Vous avez l’air d’être de très bon ami.

Onyx grogna d'agacement et se croisa les bras. Il détestait qu'on réplique ses décisions. Il jeta un regard vers Keiko.

- D'accord vous pouvez nous accompagner.

Il se tourna vers Hadrian.

- Tu viendras toi aussi.

Il se tourna finalement vers Anastazia.

- Pourquoi ce soudain recul ? Y a-t-il quelque chose qui vous chicote ? Vous venez juste d'arriver, n'est-ce pas le bon moment pour tisser des liens ?

Anastazia regarda Onyx.

- Oui, oui il y a quelque chose qui me chicote comme vous dite.

Elle fit le tour de tout le monde et alla s’assoir sur un des divans.

- De toute façon, vous êtes assez nombreux maintenant. Vous n’avez plus besoin de moi.

Ses yeux devint soudain de couleur rouge sang et noir encre. Des cernes mauves se dessinèrent en dessous de ses yeux. Anastazia prit une grande bouffer d’air. Elle se leva et alla à l’extrémité de la pièce.

- Et en plus, je ne suis pas en état de vous accompagner.

Elle soupira.

- Je ne vous comprends pas, vous, les humains. Je m’entête a vous dire que je suis dangereuse que je pourrais vous faire du mal et vous prenez le risque de m’amener avec vous dans un endroit désertique. Ou personne, si je déciderais de faire quelque chose de mal, pourra m’arrêter.

Elle alla se poster devant la fenêtre qui montrait la cour du château et admira l’extérieur. Un silence s’installa dans la pièce.

- Et si c’est juste pour former des liens. On peut tout simplement le faire ici.

Elle se retourna vers Onyx.

- Si venir avec vous est un ordre, je vais vous suivre. Sinon, je reste ici.

Onyx s'impatienta. Il se mit à tapoter du pied.

- Pourquoi faut-il que les femmes compliquent toujours tout ? soupira-t-il bruyamment.

Il secoua la tête, en signe d'incompréhension.

- Je resterai avec Anastazia afin de monter la garde..., annonça Keiko. Il faut bien qu'au moins un chevalier reste ici, et ce seras moi!

Ayant entendue la remarque d’Onyx, Anastazia leva les yeux au ciel.

- Je ne complique pas tout. J’asseye juste de vous faire comprendre que vous jouer sur votre vie en m’amenant avec vous mais vous avez l’air de me comprendre.

< Je resterai avec Anastazia afin de monter la garde... Il faut bien qu'au moins un chevalier reste ici, et ce seras moi! >

- Je n’ai pas besoin de gardienne !!! S’importa Anastazia.

- Je préfère venir avec vous que de me faire surveiller comme un enfant, grommela-t-elle.

Elle avança vers Onyx et le poussa vers l’extérieur de la pièce.

- Aller, allons-y qu’on n’en finisse une fois pour toute.

Onyx se laissa gentiment pousser à l'extérieur de la pièce, un sourire de satisfaction sur les lèvres.

- On part pour le désert ! se rejoua-t-il.

Il ferma les yeux et il se dématérialisa, accompagné d'Anastazia, Keiko et Hadrian. Les quatre apparurent à la frontière du royaume de Fal, là où le désert s'ouvrait...

(

Royaume de Fal - Aux frontières )

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